Activités de la Commission d’Action Sociale et de Préservation de la Mémoire combattante
Le mercredi 10 juin 2015, le président fédéral Henri Lacaille, accompagné de MM. Robert Rideau, vice-président fédéral et président de la commission d’action sociale, Michel Berthelin, secrétaire général, Michel Gibot, trésorier général, et Jean-Marie Guastavino, vice-président fédéral et rédacteur en chef de La Charte, s’est rendu à l’Hôpital d’Instruction des Armées de Percy à Clamart (92), afin de participer à un exercice de décontamination utilisant le matériel de surveillance et de formation vidéo, subventionné par la FNAM. À cette occasion, ils ont rencontré le médecin général inspecteur Plotton, médecin chef de l’HIA Percy, et le professeur Hyrien, chef des urgences, qui leur ont expliqué toute la chaîne de prise en charge et de décontamination.
Quand une personne contaminée arrive sur le site, toute une équipe la prend en charge pour effectuer les gestes de décontamination. Ces gestes précis ont pour but de débarrasser la victime de tout ce qu’elle porte, vêtements, chaussures, qui pourrait avoir été pollué par un agent chimique, biologique ou radio actif.
Ses vêtements, soigneusement roulés sur lui vers l’extérieur pour que le polluant reste enfermé à l’intérieur, sont retirés. On arrive ainsi à éviter une nouvelle contamination par les poussières et les liquides qui seraient restés sur une veste, un pantalon ou une chemise. Ses cheveux font également l’objet de soins particuliers.
Chaque membre de l’équipe de décontamination est protégé par un équipement spécifique, scaphandre de toile sur lequel est portée en gros caractères sa fonction : déshabilleur, « coiffeur », douche, médecin… Les tâches, ainsi bien réparties, sont claires et les intervenants reconnaissables entre eux.
Si la présence de toutes les composantes de cette équipe spécialisée et entraînée se révèle absolument nécessaire sur place, il n’en est pas de même pour d’autres participants non directement impliqués dans la phase de décontamination. C’est le cas de ceux qui supervisent l’opération, de ceux qui s’informent ou qui sont en période de formation. L’information sur cette phase est pourtant fondamentale pour eux et pour le suivi de la victime.
La solution consiste en une série de caméras dans chaque pièce pour que l’information puisse remonter vers les médecins et les personnels en formation, sans qu’ils subissent le moindre risque et sans qu’ils gênent les intervenants par leur présence.
C’est ainsi que la Fédération Nationale André-Maginot a permis l’achat et l’installation de douze caméras vidéo, réparties dans le bâtiment.
Le suivi de toutes les phases de l’opération devient alors disponible, sans risque, dans la salle d’honneur pour une vidéo conférence ainsi que dans l’établissement dans une pièce isolée des intervenants.
La FNAM poursuit ainsi son action de solidarité en faveur des hôpitaux militaires, entamée depuis de nombreuses années.